


A piece of you, a piece of me / Partie 1 : Le puits
Installation
Dimensions variables
impression textile, bois, cuivre, cire, tpe, telephone, chainette
2025
L’installation qui nous accueille dans l’espace prend la forme d’un puits, un motif symboliquement chargé depuis l’antiquité et largement associé aux souhaits et aux dons. Architecture votive, le puits s’apparente à un seuil qui vient lier des croyances et mythes anciens au réel mais constitue aussi un espace de sociabilité.
Avec une certaine forme d’humour, l’artiste vient ici lier la pratique de jeter une pièce dans l’eau d’une fontaine en vue d’exaucer un vœu à une forme de don qui n’impliquerait pas nécessairement de réciprocité, s’inspirant de l’idée qu’en ce qui concerne la Fontaine de Trevi, cette croyance génère chaque année plus d’un million par an reversé à une association caritative. Raison pour laquelle, l’artiste fait le choix de greffer à son puits un TPE accessible au public, dont les recettes viendront financer l’espace de production du nom de Formcore dans lequel il travaille.
Une plaque gravée (de facture officielle) accompagne cette installation. Assumant avec cynisme la précarité du métier des travailleur·euses de l’art, Wilfried Dsainbayonne ironise ici sur une situation d’instabilité qui le pousse à revenir à la fonction fondamentale des objets de dons et s’amuse à son tour à faire la quête, à la manière dont nous sommes quotidiennement encouragé·es à arrondir la note à la caisse des supermarchés.»
Extrait du texte de l’exposition «Format à l’italienne XV» écrit par Camille Velluet, 2025
Crédit photo ©Mercedes Klausner
A piece of you, a piece of me / Partie 1 : Le puits
Installation
Dimensions variables
impression textile, bois, cuivre, cire, tpe, telephone, chainette
2025
L’installation qui nous accueille dans l’espace prend la forme d’un puits, un motif symboliquement chargé depuis l’antiquité et largement associé aux souhaits et aux dons. Architecture votive, le puits s’apparente à un seuil qui vient lier des croyances et mythes anciens au réel mais constitue aussi un espace de sociabilité.
Avec une certaine forme d’humour, l’artiste vient ici lier la pratique de jeter une pièce dans l’eau d’une fontaine en vue d’exaucer un vœu à une forme de don qui n’impliquerait pas nécessairement de réciprocité, s’inspirant de l’idée qu’en ce qui concerne la Fontaine de Trevi, cette croyance génère chaque année plus d’un million par an reversé à une association caritative. Raison pour laquelle, l’artiste fait le choix de greffer à son puits un TPE accessible au public, dont les recettes viendront financer l’espace de production du nom de Formcore dans lequel il travaille.
Une plaque gravée (de facture officielle) accompagne cette installation. Assumant avec cynisme la précarité du métier des travailleur·euses de l’art, Wilfried Dsainbayonne ironise ici sur une situation d’instabilité qui le pousse à revenir à la fonction fondamentale des objets de dons et s’amuse à son tour à faire la quête, à la manière dont nous sommes quotidiennement encouragé·es à arrondir la note à la caisse des supermarchés.»
Extrait du texte de l’exposition «Format à l’italienne XV» écrit par Camille Velluet, 2025
Crédit photo ©Mercedes Klausner
A piece of you, a piece of me / Partie 1 : Le puits
Installation
Dimensions variables
impression textile, bois, cuivre, cire, tpe, telephone, chainette
2025
L’installation qui nous accueille dans l’espace prend la forme d’un puits, un motif symboliquement chargé depuis l’antiquité et largement associé aux souhaits et aux dons. Architecture votive, le puits s’apparente à un seuil qui vient lier des croyances et mythes anciens au réel mais constitue aussi un espace de sociabilité.
Avec une certaine forme d’humour, l’artiste vient ici lier la pratique de jeter une pièce dans l’eau d’une fontaine en vue d’exaucer un vœu à une forme de don qui n’impliquerait pas nécessairement de réciprocité, s’inspirant de l’idée qu’en ce qui concerne la Fontaine de Trevi, cette croyance génère chaque année plus d’un million par an reversé à une association caritative. Raison pour laquelle, l’artiste fait le choix de greffer à son puits un TPE accessible au public, dont les recettes viendront financer l’espace de production du nom de Formcore dans lequel il travaille.
Une plaque gravée (de facture officielle) accompagne cette installation. Assumant avec cynisme la précarité du métier des travailleur·euses de l’art, Wilfried Dsainbayonne ironise ici sur une situation d’instabilité qui le pousse à revenir à la fonction fondamentale des objets de dons et s’amuse à son tour à faire la quête, à la manière dont nous sommes quotidiennement encouragé·es à arrondir la note à la caisse des supermarchés.»
Extrait du texte de l’exposition «Format à l’italienne XV» écrit par Camille Velluet, 2025
Crédit photo ©Mercedes Klausner












Prelude
Installation
Dimensions variables
Matériaux industriels et organiques
2023 - 2024
Dans l’atelier adjacent, nous pénétrons dans un environnement complexe, densément peuplé d’objets disparates et mystérieux. Des bricolages techniques dialoguent avec des outils dont on devine l’usage rituel. Des formes hybrides mêlant univers animal, minéral et végétal côtoient un vocabulaire issu du monde du tuning automobile. Écrans et caméras se télescopent dans un jeu qui brouille les frontières entre champ et hors-champ, entre coulisses et plateau de tournage, entre décor et studio. Des câbles et des tiges métalliques relient les différentes saynètes, éclairées par des dispositifs lumineux portatifs ainsi que par leur propre image filmée.
Wilfried Dsainbayonne qualifie son installation de maquette ou encore de storyboard praticable pour un film en devenir, dont nous assistons en live à des parties de tournage. Des personnes s’affairent en effet pour activer les différents outils sous la direction de l’artiste. L’ensemble narratif fragmenté ainsi créé renvoie à l’histoire intime de l’artiste. À son retour dans son pays natal du Congo, son père laisse derrière lui sa voiture, une Honda Prelude 2ème génération, garée dans un parking souterrain, entretenue et nettoyée tous les mois par sa femme, la mère de l’artiste. C’est ce geste, entre rituel de deuil, action de soin et tentative de retenir le temps, qui est central dans cette recherche au long cours de Wilfried Dsainbayonne. L’eau y est omniprésente, tout comme des objets issus de l’héritage culturel de son père. Bien que l'artiste ait pu suivre certains rites dans son enfance, ces derniers restent largement insaisissables et mystérieux pour lui, aussi il le cite en toute humilité, en l’hybridant avec ce qu’il connaît et ce qui reste : le geste de nettoyage opéré par sa mère. L’installation se meut alors en un outil de communication énergétique, qui tente de tisser des liens entre ce qui est éloigné, et de rendre hommage aux personnes et objets qui constituent le monde de l’artiste.
Extrait du texte de l'exposition "angles morts et pointes d'iceberg" à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand - Fev 2024
Prelude
Installation
Dimensions variables
Matériaux industriels et organiques
2023 - 2024
Dans l’atelier adjacent, nous pénétrons dans un environnement complexe, densément peuplé d’objets disparates et mystérieux. Des bricolages techniques dialoguent avec des outils dont on devine l’usage rituel. Des formes hybrides mêlant univers animal, minéral et végétal côtoient un vocabulaire issu du monde du tuning automobile. Écrans et caméras se télescopent dans un jeu qui brouille les frontières entre champ et hors-champ, entre coulisses et plateau de tournage, entre décor et studio. Des câbles et des tiges métalliques relient les différentes saynètes, éclairées par des dispositifs lumineux portatifs ainsi que par leur propre image filmée.
Wilfried Dsainbayonne qualifie son installation de maquette ou encore de storyboard praticable pour un film en devenir, dont nous assistons en live à des parties de tournage. Des personnes s’affairent en effet pour activer les différents outils sous la direction de l’artiste. L’ensemble narratif fragmenté ainsi créé renvoie à l’histoire intime de l’artiste. À son retour dans son pays natal du Congo, son père laisse derrière lui sa voiture, une Honda Prelude 2ème génération, garée dans un parking souterrain, entretenue et nettoyée tous les mois par sa femme, la mère de l’artiste. C’est ce geste, entre rituel de deuil, action de soin et tentative de retenir le temps, qui est central dans cette recherche au long cours de Wilfried Dsainbayonne. L’eau y est omniprésente, tout comme des objets issus de l’héritage culturel de son père. Bien que l'artiste ait pu suivre certains rites dans son enfance, ces derniers restent largement insaisissables et mystérieux pour lui, aussi il le cite en toute humilité, en l’hybridant avec ce qu’il connaît et ce qui reste : le geste de nettoyage opéré par sa mère. L’installation se meut alors en un outil de communication énergétique, qui tente de tisser des liens entre ce qui est éloigné, et de rendre hommage aux personnes et objets qui constituent le monde de l’artiste.
Extrait du texte de l'exposition "angles morts et pointes d'iceberg" à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand - Fev 2024
Prelude
Installation
Dimensions variables
Matériaux industriels et organiques
2023 - 2024
Dans l’atelier adjacent, nous pénétrons dans un environnement complexe, densément peuplé d’objets disparates et mystérieux. Des bricolages techniques dialoguent avec des outils dont on devine l’usage rituel. Des formes hybrides mêlant univers animal, minéral et végétal côtoient un vocabulaire issu du monde du tuning automobile. Écrans et caméras se télescopent dans un jeu qui brouille les frontières entre champ et hors-champ, entre coulisses et plateau de tournage, entre décor et studio. Des câbles et des tiges métalliques relient les différentes saynètes, éclairées par des dispositifs lumineux portatifs ainsi que par leur propre image filmée.
Wilfried Dsainbayonne qualifie son installation de maquette ou encore de storyboard praticable pour un film en devenir, dont nous assistons en live à des parties de tournage. Des personnes s’affairent en effet pour activer les différents outils sous la direction de l’artiste. L’ensemble narratif fragmenté ainsi créé renvoie à l’histoire intime de l’artiste. À son retour dans son pays natal du Congo, son père laisse derrière lui sa voiture, une Honda Prelude 2ème génération, garée dans un parking souterrain, entretenue et nettoyée tous les mois par sa femme, la mère de l’artiste. C’est ce geste, entre rituel de deuil, action de soin et tentative de retenir le temps, qui est central dans cette recherche au long cours de Wilfried Dsainbayonne. L’eau y est omniprésente, tout comme des objets issus de l’héritage culturel de son père. Bien que l'artiste ait pu suivre certains rites dans son enfance, ces derniers restent largement insaisissables et mystérieux pour lui, aussi il le cite en toute humilité, en l’hybridant avec ce qu’il connaît et ce qui reste : le geste de nettoyage opéré par sa mère. L’installation se meut alors en un outil de communication énergétique, qui tente de tisser des liens entre ce qui est éloigné, et de rendre hommage aux personnes et objets qui constituent le monde de l’artiste.
Extrait du texte de l'exposition "angles morts et pointes d'iceberg" à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand - Fev 2024
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